Les partages de Laure


https://oiseaurare-editeurs.fr/

Dernièrement la mairie de Verteillac et l’association Oiseaux rares ont mis en valeur cet artiste et le territoire verteillacois.


Coup de coeur...

Un lieu et une artiste à découvrir


Dans l’ancienne école communale, à La Tour-Blanche-Cercles, La Marteille, un lieu de conférences et d’expositions


Christine Morin L’horizon nous regarde, jusqu’au 5 novembre


Les toiles de Christine, artiste nantaise, nous immergent dans la profondeur des glacis de couleurs, la perspective légèrement suggérée par quelques traits. Le regard aime à suivre les sinuosités colorées des broderies, le silence du linge d’antan qui raconte pourtant ses usages passés et qui accompagne la créativité de l’artiste.


http://wp.christine-morin.fr/






Un artiste verteillacois

Vous avez dit Merlaud ? C’est un nom de famille réputé à Verteillac, dans le Ribéracois, pour avoir fondé depuis plus d’un siècle une petite boutique, aujourd’hui devenue magasin universel. Un de ses membres est aussi célèbre pour ses productions artistiques.


Camille Merlaud (1877-1957) est  peintre, dessinateur, sculpteur autodidacte et aussi musicien. Il s’adonne très tôt au dessin, puis pendant la première guerre mondiale à l’aquarelle, au pastel et à la musique, alors qu’il est sergent-major (chef de musique). De retour dans sa région natale, ses peintures racontent la vie à la campagne des années 20 aux années 50 : paysans menant leurs bœufs aux labours ou faisant les foins, cassant les noix au coin du cantou, paysanne filant la laine sur le rouet... Elles font aussi la part belle aux paysages de la Dronne et de l’Isle. Il réalise également l’affiche de la Félibrée de Périgueux en 1927.


Ses œuvres sont régulièrement exposées au Salon des Indépendants à Paris, en Hollande et en Angleterre et fidèlement au salon des Beaux-arts de Dordogne. La décoration du Mérite agricole est attribuée à Camille Merlaud pour son attachement au monde rural.

Les partages de Laure...

Un anglais, journaliste de formation, du nom d’Edward Harrison Barker (1849-1919), voyage, à plusieurs reprises dans le Sud-Ouest de la France à la fin du XIXe siècle. L’un de ses ouvrages, « Two summers in Guyenne », publié à Londres en 1894, relate deux voyages effectués en 1892 et 1893, en Quercy, Périgord et Bordelais. Son témoignage est fort précieux, car E. H Barker circule en dehors des sentiers battus, à l’écart des routes touristiques naissantes, à pied, d’auberges en auberges, de fermes en fermes, de bourgs en bourgs, au contact des autochtones. Issu d’une famille d’artistes, notamment de peintres paysagistes, il se plaît à décrire les sites traversés, les repas offerts par ses hôtes. Il fourmille de détails sur les us et coutumes des personnes rencontrées, sur les villages traversés, à la manière d’un ethnographe, d’un historien et d’un géographe.

Son ouvrage a été découvert depuis peu, dans Gallica (bibliothèque numérique de la Bnf), traduit et publié en 2013. La « Route Harrison Barker » longue de 90 km vous emmène en Val de Dronne, d’Aubeterre sur Dronne à Brantôme.


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